Acteurs
Renaud Loisel Architecte
Mission : Diplome
Surface Utile : 5500 m²
Le projet
L’ancien Aérium d’Arès inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 2000 fait parti de ces édifices à forte valeur de représentation innocemment porteur de lien social et d’identité locale. L’intérêt de ce travail de fin d'études réside en la confrontation entre un programme et un site, et dans la recherche de mutualisme, voire de symbiose entre ces deux entités.
Les cinq mille cinquante mètres carrés habitables sont partagés entre un grand bâtiment principal disposé parallèlement à la plage, et des petits îlots d’édifices ponctuels. Madame Françoise Choay qualifie l’ensemble comme étant une "alliance singulière de tradition et modernité".
Pour laisser libre un maximum d’espace au sol, il semble approprié d'ériger un ensemble de petits pavillons en rez-de-jardin. Cette disposition fait écho à la morphologie des îlots disposés sur le terrain. La forme globale du bâtiment sera duale, au même titre que l’architecture du site. En rez de jardin, des pavillons formeront les points structurels des grandes ailes de l’étage.
Pour résumer, la forme globale du bâtiment sera duale, au même titre que l’architecture du site. En rez de jardin, des pavillons formeront les points structurels des grandes ailes de l’étage. Mettre en place des espaces d’intimité dans le parc. Le projet vise à associer différents usages tout en respectant les besoins et les attentes de chaque intervenant.
Etablissement thermal
La disposition du rez de chaussée fait écho à la morphologie des îlots disposés sur le terrain. Chacun des espaces créés accueillera bassins, salles de massages et de soins, et sera largement ouverts sur toute leur périphérie. le reste des besoins du programme sera disposé dans un niveau haut, plus intime.
Cet édifice est lié au tourisme et au développement économique de la ville d'Arès. Ce choix est conforté par la présence d'une source d'eau minérale naturelle (l'eau des Abbatilles) à l'extrémité nord-ouest de la parcelle. Le principe de centre évidé permet aux patios d'être largement éclairés et à la lumière de parvenir jusqu'en sous face du premier niveau pour éclairer les passages couverts.
Etablissement médicalisé
Au rez de jardin, seront disopés l'accueil, les espaces techniques et administratifs? Au premier niveau, loin des regards, l'hébergement, et sur cour anglaise, les espaces de soins. Pour créer de l’intimité, leur sol sera en contrebas vis-à-vis du parc. Ce qui aura pour avantage de laisser un maximum de transparence aux pavillons, en permettant au regard des promeneurs de passer au dessus des usagers.
Deux pavillons en rez-de-jardin laissent libre un maximum d’espace au sol. Le niveau haut, plus intime enjambera les différents cheminements et le paysage, pour former des passages couverts. La mise en œuvre de cette nappe minérale permet également de créer une hiérarchie des espaces au sol.
Pour minimiser l'impacte du bâtiment dans le paysage, celui-ci sera d'une grande horizontalité. L'objectif est de ne pas dépasser les hauteurs existantes. Nous pouvons distinguer trois grandes horizontales sur cette côte : La ligne du sol, renforcée par le perré forme une lourde base. Une seconde ligne, parallèle au sol est formée par le faîtage des bâtiments existants. Un troisième plan, est incarné par la pinède.
Pour laisser libre un maximum d’espace au sol, il semble approprié d'ériger un ensemble de petits pavillons en rez-de-jardin rejoints par l'étage Le principe de centre évidé est crédité par la faible hauteur du bâtiment qui permet aux patios d'être largement éclairés et à la lumière de parvenir jusqu'en sous face du premier niveau pour éclairer les passages couverts.